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Awatinas

AWATINAS
Concert gratuit - Mercredi 16 Aout

Authentiques descendants des Aymaras des Andes boliviennes, les artistes du groupe Awatiñas sont les légitimes héritiers de l’une des civilisations les plus développées du monde. Souhaitant ardemment faire disparaître toute équivoque, ils interprètent les chants reçus de la bouche même de leurs ancêtres, révélant ainsi la fidèle image d’un peuple vivant qui a su résister à des siècles de colonialisme et aux tentatives de liquidation culturelle qui se sont développées au milieu du 16ème siècle. Mario et Miguel Conde ont été les créateurs de ce groupe mythique en Bolivie.

Depuis l’origine, dans les années 70, ils nous font ainsi découvrir une musique d’un exotisme authentique, étroitement liée depuis des temps immémoriaux aux fêtes ou cérémonies dédiées au dieu Soleil ou à la « Pachamama » (la déesse de la Terre et de l`Abondance). Chaque événement social ou familial devient prétexte à mélodies populaires et musiques où se mêlent le son des percussions telluriques (lek`eña) et le souffle incessant des flûtes (Sicuña), rythmées par le vent qui siffle sur les Hauts Plateaux andins de Bolivie.

Mario et Miguel Conde défendent et diffusent leur culture, leurs coutumes et les traditions à travers leurs instruments typiques, dans de nombreux festivals folkloriques internationaux. Le groupe a même participé à l"Eurovision" en Allemagne à Munich en 1983, à l’émission « Studio Gabriel » présenté par Michel Drucker à Paris…

La mission du groupe Awatiñas se résume en un mot aymara "AWATKIPASIPXAÑANAKASATAKI" qui signifie "être vigilant". C'est ainsi que le groupe conserve son intégrité, la préservation des valeurs des ancêtres afin de transmettre aux nouvelles générations la culture Aymara, Quechua et Tupi Guarani.
A partir de 1986, Awatiñas combine ses activités professionnelles à un travail social dans la santé, l'éducation pour les enfants de Bolivie.




GRUPO COMPAY SEGUNDO
Concert gratuit - Mercredi 16 Aout

Le retour en Europe du Grupo Compay Segundo, la légende de Chan Chan

Véritable virtuose des notes et des mots, Compay segundo est devenu une légende à Cuba et a marqué les scènes musicales du monde entier. Cigare aux lèvres, panama sur la tête, Compay Segundo domptait l’Armornico comme personne. Après la disparition de ce dernier en juillet 2003, Salvator Repilado, son fils, contrebassiste à ses côtés, prit la direction de son orchestre. Il participa avec son père et Hugo Garzon au projet Buena Vista Social Club et leur chanson Chan Chan devenu un véritable hymne, est depuis l’extrait majeur de ce projet.

Ambassadeurs officiels de la musique cubaine dans le monde, ils portent haut et fort les couleurs du « son » et de la musique traditionnelle cubaine.
Dès lors, le grupo ne cesse de parcourir le monde en continuant de captiver tous les publics, accompagnant aussi des artistes légendaires tels que : Omara Portuondo, Eliades Ochoa, Charles Aznavour, Teresa Garcia Caturla, Isaac Delgado, Lou Bega…
« Macusa », Saboroso, « Anita », « las Flores de la Vida » et le mytique hymne de « Chan Chan » titre emblématique composé par Compay et repris par toutes les formations du genre à travers le monde, autant de chansons que les neuf musiciens du Grupo Compay Segundo, de passage sur votre scène, vous offriront dans un show empli de générosité haut et en couleur.

Un spectacle que tous les aficionados du « Son » Cubain ne sauraient manquer.
L'empreinte de "Máximo Francisco Repilado Muñoz" surnommé "COMPAY SEGUNDO", de renommée internationale, est toujours présente sur les scènes du monde entier grâce au groupe musical "El Grupo Compay Segundo y sus Muschachos" fondé par lui et qui portait encore son nom à sa disparition le 14 juillet 2003.
Avec l'actuel nom de « Grupo Compay Segundo », les musiciens qui l'ont accompagné lors de son périple planétaire triomphal : Europe, Japon, États-Unis, Canada, Amérique latine, Moyen-Orient et Caraïbes ; rendent hommage à sa mémoire.
Aujourd’hui, ils se consacrent à promouvoir et enrichir les enseignements musicaux légués par le Patriarche des Soneros. Le Groupe « Compay Segundo y sus Muchachos » a été créé en 1955 par Francisco Repilado Muñoz.

En 1992, le quartet, se compose de Compay (deuxième voix et armónico); Benito Suárez (troisième voix et guitare), Julio Fernández Colina (première voix et maracas), et Salvador Repilado (contrebasse et les choeurs).
En 1997 Julio Fernández Colina cède sa place à Hugo Garzón (première voix), et en 1998 le groupe se convertit en quintet lors de l’intégration de la percussion avec Raphaël Fournier au bongo.

En 1999 le Grupo « Compay Segundo y sus Muchachos » s’agrandit avec les clarinettistes originaires de l'Orchestre Symphonique National de Cuba et plus récemment Basilio Repilado qui a tout hérité du talent de son père Compay en devenant la deuxième voix du groupe (Il est aussi percussionniste), puis Erenio Almonte les a rejoint à la guitare.
C’est alors que la critique internationale spécialisée commence à référencer les interprétations de ces musiciens comme étant un " « son » musique de chambre", un genre exceptionnel rendant toute sa saveur à la tradition musicale cubaine dont "el Son" original cher à Compay se prête aussi bien à la danse qu’à l’écoute et aux rêves.
Récemment c’est au tour de Félix Martínez Montero (surnommé « Chiquitico ») de rentrer dans le « Grupo Compay Segundo » - issu du groupe de Celina González, Reine de la musique champêtre cubaine, il a appris à jouer de « l’armónico » directement avec son inventeur Compay. Encore récemment, Nilso Arias Fernández, guitariste du musicien cubain bien connu : Barbarito, devient la deuxième guitare du groupe.

Le Grupo accompagne en 1994 à Séville Compay Segundo à la Première Rencontre « Son et Flamenco ». Dès lors, le Grupo voyage sans cesse en participant tant aux festivals importants, qu’à des concerts et évènements internationaux sur les scènes les plus prestigieuses de Cuba et sur les 5 continents.
Dans la discographie du Grupo on retrouve entre autres les titres de "Antología de Compay Segundo" comme : Yo Vengo aquí, Lo Mejor de la Vida, Calle Salud et Las Flores de la Vida, la chanson récompensée aux Grammy Awards, une récompense déjà acquise lors de la participation du Grupo dans l'Album « Buena Vista Social Club » et son Hit Mondial " Chan Chan ".

Partout le public peut venir danser, chanter et s’enflammer en écoutant le répertoire universellement populaire de Compay Segundo dont les chansons : Macusa, Sabroso, Anita, Bilongo (La negra Tomasa), Veinte Años, Las Flores de la Vida et le mythique "Chan Chan" sont régulièrement reprises par le Grupo.
Ceci démontre encore une fois que l’oeuvre de Máximo Francisco Repilado Muñoz, interprétée par le Groupe Compay Segundo reste unique, et continuera de semer l'amour et la joie dans les coeurs de ses millions d'admirateurs de par le monde.

Direction etcontrebasse :Salvador Repilado Labrada
Rafael Inciarte Rodríguez (Direction musicale et Clarinette)
Félix Martínez Montero (Armónico et choeurs)
Hugo Garzón Bargalló (Première voix et Maracas)
Nilso Arias Fernández (Deuxième voix et Guitare)
Haskell Armenteros Pons (Clarinette)
Rafael Inciarte Cordero (Clarinette basse)
Rafael Fournier Navarro (Percussions et choeurs)
Yoel Matos Rodriguez (Guitare et choeurs)


LES FATALS PICARDS
Concert gratuit - Jeudi 17 Aout

Les Fatals Picards sont avant tout un vrai groupe de rock, qui a su asseoir sa réputation grâce à une rare présence scénique depuis plus d'une décennie, à raison d'une presque centaine de dates par an en France, en Belgique, en Suisse, et même au Québec.

Un groupe formé de quatre individualités réunies autour d'une même double passion : la musique - sous toutes ses formes - mais aussi et surtout l'humour, un humour omniprésent depuis les débuts de la formation, un humour parfois noir, parfois rouge, un fil rouge pour parler de choses aussi sérieuses que l'homophobie, le chômage, l'immigration, les exploits de Bernard Lavilliers, ou la meilleure manière de faire l'amour à la française.
Un groupe qui aura réussi l'exploit de sortir 7 albums studio, 2 albums live (vendus chacun à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires, près de 200 000 au total), et un DVD Live tourné en novembre 2014, de donner plus de 1000 concerts, de se payer le luxe de finir avant avant-dernier au concours de l'Eurovision de 2007, d'avoir fait interdire une de leur chanson - Le jour de la mort de Johnny - de s'être payé la tête des enfoirés et d'avoir réalisé plusieurs clips avec la participation notamment de Dave, d'Armande Altaï, et de Bernard Lavilliers !!! C’est à l’aube du troisième millénaire, et tandis que des peurs les plus millénaristes surgissent les croyances les plus folles quant à la possibilité de faire n’importe quoi, que la route d’Ivan Callot (le fondateur) croise celle de Laurent Honel (le guitariste). De cette rencontre naîtra la première version d’un groupe au nom improbable : Les Fatals Picards. Début 2001, le groupe débute sur scène dans des bars parisiens pour défendre Navet Maria, un premier album enregistré chez Ivan.

Pendant l’hiver 2002, Ivan et Laurent rencontrent Jean-Marc Sauvagnargues, batteur de son état et qui, au fil du temps et d’un amour sans cesse croissant pour le travail de tourneur, amène la formation à se produire sur des scènes de plus en plus nombreuses. Jean-Marc participera aux séances d’enregistrement de Droit de Veto, le deuxième album des Fatals Picards où figurent les premiers « tubes » du groupe : des morceaux comme « Goldorak est mort », « Chasse, pêche, et biture », ou « Schizophrène… » n’ont, en effet, rien à envier à des morceaux qui n’auraient rien à envier… C’est lors d’un concert donné à Moissy-Cramayel, que les Fatals Picards font la connaissance de la Sex Bomb, le groupe au sein duquel officie Paul Léger : Ivan, Jean-Marc et Laurent lui propose de rejoindre la formation.

Après la sortie de Picardia Independenza, le troisième album studio, en mars 2005, les Fatals Picards repartent sur la route avec Paul et en profitent engager un nouveau bassiste – Yves Giraud – et écrire Pamplemousse Mécanique, un disque dont la deuxième édition contient « L’amour à la française », le titre qui fera d’eux les représentants de la France au cinquante-deuxième concours Eurovision de la chanson : bien qu’antépénultièmes, c’est le début de la gloire mais aussi la fin d’une époque lorsque, en septembre 2008, Ivan annonce son intention de quitter le groupe pour mener à bien d’autres projets qui lui tiennent à cœur.

Les Fatals Picards – devenus quatre – décident de continuer l’aventure et, après avoir tourné dans un studio parisien le clip de « Bernard Lavilliers » avec…Bernard Lavilliers, ils repartent sur les routes pour permettre à Paul d’essayer sa deuxième paire de poumons. Dans la foulée, le groupe sort Public, le premier album live du groupe – le dernier avec Ivan – et compose son cinquième album studio placé sous le double signe de l’humour noir et de l’engagement.

Quand, le 2 mars 2009, sort Le sens de la gravité, les Fatals Picards sont au cœur d’une polémique autour de leur chanson « Le jour de la mort de Johnny », chanson retirée de l’album suite à la demande de leur maison de disque puis des sites d’hébergement de vidéos, mais toujours jouée sur scène par un groupe qui fête en septembre 2010 ses dix années d’existence avec à la clé une tournée automnale menée tambour battant – et sold out – aux quatre coins de l’Hexagone, et aux trois coins de la Belgique car, oui, la Belgique ne possède que trois coins.
Le mois de décembre 2010 est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du groupe : c’est en effet au cœur d’un hiver plus froid qu’un fœtus dans un bac à glace que les Fatals Picards – alliés au réalisateur Julien Bloch – tournent le clip de Coming out, premier extrait d’un sixième album studio enregistré en Belgique, un album dont les 14 chansons sont autant de cris d’amour à la gloire de l’amour, un album sobrement intitulé Coming out. Pour l’occasion, le groupe a eu la chance d’avoir à sa disposition deux « pure people » dont la générosité est inversement proportionnelle au cachet qu’ils ont accepté de refuser : Dave et Armande Altaï !

Encore une fois boudé par les grands médias, le groupe s’offre le luxe de repartir en tournée durant deux années bien remplies – 150 dates entre France, Québec, et Belgique avec un deuxième album live à la clé – au cours desquelles ils réinventeront aussi le concept d’émission de TV décalé sur une chaîne du câble. Une expérience qui leur permettra de partager l’antenne avec quelques amis du métier : les Wampas, Archimede, No one is innocent, Dave, Michaël Gregorio…

2013 est aussi l’année du millième concert et de la sortie de 7ème ciel, septième album du groupe. Le disque est à l’image des Fatals Picards : drôle, concerné, énergique, avec toujours ce second degré qui est leur grille de lecture du monde. Des femmes battues au nucléaire, des punks du Liechtenstein aux chemins qui mènent aux Roms, des sentiments qui s’étiolent aux ravages de l’alcool en milieux sentimentaux, le groupe trace sa route avec pour seule devise l’euro…